Mise en commun d’outils
L’intrusion du numérique dans la vie quotidienne, la multiplication des ordinateurs personnels, smartphones et autres tablettes ou objets connectés, mais aussi les délits en col blanc, ont conduit les magistrats à s’intéresser de plus en plus aux outils informatiques des mis en examen. Cela s’est traduit par une augmentation très importante des investigations informatiques en matière pénale.
Par ailleurs, l’augmentation des capacités et de la puissance de traitement des appareils saisis nécessitent pour ces investigations des outils de plus en plus performants, mais aussi de plus en plus onéreux.
Dans ce contexte, la CNEJITA promeut une politique de mise en commun de moyens. Cette politique a déjà porté ses fruits pour l’étude des meilleurs logiciels d’investigations numérique, les traces Internet, l’analyse de cartes bancaires et téléphones mobiles. Elle prend aussi la forme d’un partenariat par la mise en commun des outils matériel et logiciel acquis par les uns ou les autres.
Il est envisagé l’acquisition en commun d’outils encore plus performants, notamment à travers des associations regroupant plusieurs experts judiciaires ayant l’aval de la CNEJITA.